Présentation du Carmel de Douai

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Une présence ancienne dans la ville de Douai

Douay, ville des Pays-Bas espa­gnols, fut dotée d'un carmel le 16 novembre 1625. Parmi les cinq religieuses fondatrices, deux venaient du carmel d'Anvers, les trois autres du Carmel de Mons lui-même fondé par une carmélite formée par sainte Thérèse d'Avila.

La vie conventuelle s'instaura assez facilement grâce au bon accueil de la population et la communauté se développa jusqu'à sa dispersion le 17 septembre 1792 par les révolutionnaires. Certaines carmélites s réfugièrent dans leur famille, d'autres passèrent en Belgique alors terre française (Louis XIV ayant conquis Douai en 1667) certaines devinrent servantes de prêtres ; plusieurs moururent au cours de ces années.

En 1828, avec l'autorisation du Roi Charles X, une communauté s'implanta de nouveau à Douai. Apprenant cela, les de carmélites survivantes vinrent s'intégrer à ce nouveau monastère, assurant ainsi le lien avec le premier carmel douaisien.

Au milieu du XIXe  siècle, la communauté fut expropriée pour laisser place â la voie ferrée et à la gare qui allait se construire en ce lieu. Sur le conseil de Monsieur l'Abbé Debrabant, fondateur de la Congrégation diocésaine sous le patronage du Sacré-Cœur, elle fit bâtir le monastère actuel en bordure de la ville, 105 rue de l'Arbre Sec et s'y installa en 1847.

Expulsée en 1909, elle se réfugia à Bottelaere-les-Gand en Belgique. Le monastère fut vendu par l'Etat à diverses personnes. La communauté revint en 1923, ayant pu racheter le couvent grâce à un généreux bienfaiteur.

 

 

Les activités matérielles de la communauté

Comme au Carmel on ne vit pas seulement d'amour (de Dieu !) et d'eau fraîche, la broderie, la couture et la confection des pains d'autel devinrent les principales ressources. Actuellement, la reliure, le cannage de chaises, le secrétariat pour une revue liturgique sont les principales ressources. Il faut ajouter la vente de différents produits monastiques à la porterie.

 

 

Un lieu de prière

Mais le carmel est avant tout une maison de prière. Celui-ci est très bien inséré dans l'Eglise locale : les prêtres de la paroisse y assurent, à 8h30, l'Eucharistie quotidienne à laquelle participe une quarantaine de personnes en semaine et le double le dimanche.

Lors de célébrations particulières, il nous est demandé d'v prendre part en accueillant certains temps de prière dans la chapelle. Ainsi, récemment, autour d'un reliquaire des Bienheureux Louis et Zélie Martin, demandé pour « le Printemps de la Famille », (titre donne à la mission paroissiale) des familles sont venues prier auprès de la châsse et confier leurs enfants aux deux

Bienheureux. Elles purent écouter Monseigneur Lagoutte, recteur des sanctuaires de Lisieux donner une conférence, suivie de la prière des Complies avec la communauté.

Chaque année un Père Carme donne nue session sur l'un ou l'autre saint du carmel, et une trentaine de personnes vient l'écouter. Chaque année également est solennisée la fête de l'un ou l'autre saint du carmel au cours de l'Eucharistie présidée par Monseigneur Garnier, archevêque du diocèse et nombreux sont les Douaisiens qui se joignent à nous à pour cette circonstance.

N'oublions pas de citer la visite annuelle des aumôniers de la prison locale, ainsi que celles de missionnaires en congé dans le diocèse avec lesquels s'échange une correspondance tout au long de l'année.

 

 

 

 

Article publié par Vie Religieuse • Publié le Samedi 17 octobre 2009 • 8185 visites

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